Psychanalyse gastrique
Dernière mise à jour : 14 déc. 2019
Une chose précieuse que mon changement d'alimentation m'a apportée, c'est d'expérimenter une intense joie de vivre. Au contraire, les écarts dégradent fortement mon humeur. Serait-ce seulement un effet psychologique? Petit point sur des recherches captivantes.
axe cerveau-intestin
"il est possible de développer des états dépressifs juste en consommant des aliments que l’intestin ne parvient pas à digérer correctement"
Il y a une multitude de recherches actuellement sur ce sujet, avec des théories différentes mais qui suggèrent toutes que la santé de nos intestins détermine notre humeur.
C'est intéressant de lire que la sérotonine, fabriquée à 95% dans nos intestins, est libérée dans le sang, remonte vers le cerveau et intervient dans la gestion des émotions. Etonnant aussi de noter que les autistes sont trois fois plus intolérants au gluten que les autres. Ou encore que certaines bactéries intestinales combattraient le stress et la dépression.
De nombreuses ressources sont disponibles sur le net à ce sujet, notamment les travaux du docteur Donati, la vidéo "le ventre notre 2ème cerveau" de Arte, ou le Best seller de la jeune médecin allemande Giulia Enders.
L'équilibre hormonal
Mesdames, vous connaissez ces quelques jours dans le mois où vous êtes négatives, irritables, émotives?
"- Lui : qu'est-ce qui t'arrive, tu n'aurais pas tes règles en ce moment?
- Elle : n'importe quoi ça n'a ABSOLUMENT rien à voir "
Et le lendemain de réaliser que oui, en effet, il y avait évidemment un lien de cause à effet. Le cycle féminin a évidemment des impacts sur notre équilibre hormonal, qui a évidemment des impacts sur notre moral. Et si l'alimentation agissait aussi sur l'équilibre hormonal et donc sur notre moral? A quand les psychanalyses gastriques? Regarder le ventre pour mieux comprendre le cerveau, une piste extrêmement prometteuse je pense.
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