Moins
Dernière mise à jour : 16 janv. 2021
Une chose que l’on retiendra de ce confinement, c'est que faire moins est très bénéfique. Même si cette situation crée chez certains de l’anxiété, beaucoup s’accordent à dire que c'est une pause salvatrice.

Sagesse spirituelle
Peut-être connaissez-vous la parabole du semeur? Une personne qui sème à quatre endroits différents, ça ne prend pas partout, mais seulement à un endroit : dans la bonne terre.
C’est une image de la façon dont le spirituel nous atteint. Pour que nous soyons réceptifs, il faut être dans des bonnes conditions.
Selon ce texte de la Bible, un des endroits où cela ne prend pas, c’est dans les ronces. On pourrait s’y attendre ! Les ronces étant comparées ici " aux soucis de ce monde " et " à l'aspect trompeur des richesses ".
Autrement dit : soucis du quotidien et matérialisme nous empêcheraient d’être spirituels. Cela nous étoufferaient, comme une plante est étouffée par les ronces. Une image que je trouve assez parlante.
un pilier
Ca me fait penser à l'approche de la médecine fonctionnelle. Elle ne s’intéresse pas à soigner la maladie directement, mais plutôt à agir sur les dysfonctionnements qui ont causés la maladie. On considère que ces dysfonctionnements proviennent de nos modes de vie. Les quatre grands piliers étant : la gestion du stress, le spirituel, le sommeil, et l'alimentation. Je me sens très proche de cette approche.
Moins de stress, des emplois du temps allégés, moins d'argent, plus de spirituel, plus de sommeil : autant de choses qui sont liées et qui peuvent véritablement transformer notre santé.
Mon témoignage
Quand j’ai pris la décision de quitter mon travail dans la finance, il y a plus d'un an, c'était notamment pour "faire moins". Un gros tournant dans ma vie qui représente un sacrifice financier important.
Cette stratégie s’avère gagnante : moins de soucis, la prise de conscience que je courrais trop après une situation financière, qui n’est en fait qu’une illusion du bonheur. Un nouveau contexte qui me permet d’être plus réceptive aux choses fondamentales, au spirituel.
La période de confinement renforce encore cette dynamique. Je suis forcée de faire encore moins, d'être encore plus près de mes proches, de dépenser encore moins d'argent, de vivre encore plus simplement. Et ce contexte permet un enrichissement considérable de ma vie spirituelle.
Et vous ? Vous considérez-vous comme quelqu'un de spirituel ? Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Quelles conditions sont nécessaires pour vous permettre de l'être ?
Retrouvez d'autres infos sur la chaîne CrescendoVita